Avec Loutre, on a déménagé.
On a quitté la grande ville, sa pollution qui donne des maladies, ses embouteillages qui t’obligent à attendre longtemps avant d’aller aux toilettes, ses commerçants qui sont tous des grands lecteurs de « Capitalisme et Liberté » de Milton Friedman, ses écoles qui sont toutes de filiales de l’Opus Dei et ses chauffeurs de bus qui sont tous encartés au Front de Gauche.
On a choisi la vraie campagne, pour avoir une vie plus saine et un crédit immobilier qui ferait moins penser à la dette publique de la Gambie, et pour pouvoir communier avec les arbres, les fleurs, les abeilles et les éleveurs de porcs. Lire la suite